Divers
Voici une petite présentation des prix des mangas disponibles en France. Cela va vous donnera une idée de ce que vous allez payer à compter du 1er janvier 2011. Voilà où nous en sommes jusqu'à la fin 2010.
Format poche (environ 12 x 17 cm)
- Pika 6,95 euros (Fairy tail, Air Gear, Black bird)
- Taifu 6,95 euros (Ten no Ryû)
- Kaze 6,95 euros (Luck Stealer, Ultimo, Moonlight act)
- Kurokawa 6,90 euros (Hero tales, Ace Attorney)
- Panini 6.80 euros (Perfetic, Vampire Knight, Host club)
- Kana 6.75 euros (Bakuman, Gintama)
- Glénat 6,50 euros (Tsubasa, Bleach, One pièce)
- Kurokawa 6,50 euros (Life, Soul Eater, Fullmetal)
- Kaze 6,50 euros (Hokuto no ken)
- Kana 6,25 euros (Naruto, Doraemon, Letter bee) Kana 7,35 euros (Segent Keroro)
- Tonkam 6,25 euros (Special A, To Love, Dragon quest)
- Delcourt 6,25 euros (Puzzle, Courage Nanako, Otomen)
- Kurokawa 5,95 euros (Ippo uniquement)
Format moyen (environ 13 x 18 cm)
- Tonkam 9 euros (Gantz, Zetman, Vagabond)
- Panini 8,95 euros (New York, Angel Heart, Enfer et Paradis)
- Taifu 8,95 euros (Ulala, ma colocataire)
- Taifu 7,95 euros (Gravitation)
- Kaze 7,95 euros (Ikigami, Bokurano)
- Pika 7,90 euros (XXX Holic, Step up, New Angyo)
- Tonkam 7,90 euros (Bus gamer, Wolf guy)
- Kurokawa 7,90 euros (Basilisk, Yotsuba, Brave story)
- Glénat 7,50 euros (Kurogane, Guren Lagann)
- Kurokawa 7,50 euros (Vinland Saga)
- Kaze 7,50 euros (Boy’s love)
- Ki-oon 7,50 euros (Bamboo Blade, Doubt, Ubel Blatt)
- Delcourt 7.50 euros (Ascension)
- Tonkam 7,50 euros (Free Fight)
- Kana 7,35 euros (Ushijima, commando Samouraï)
- Kaze 6,95 euros (Black Lagoon)
- Kana 6,50 euros (Eureka seven, Black Butler)
Format grand (environ 15 x 21 cm)
- Delcourt 14,95 euros (Onmyoji)
- Taifu 13,99 euros (Cobra)
- Kaze 12,95 euros (Roi Leo)
- Kana 12,5 (Astro, death note black)
- Pika 12 euros (Momoider )
- Tonkam 12 euros (I’s)
- Glénat 10,55 euros (Dragon ball, Kenshin Perfect)
- Delcourt 10,50 euros (un drôle de père).
- Panini 9,95 euros (F.compo, City Hunter, Saiyuki)
- Pika 9,90 euros (Trèfle)
- Kana 9,25 euros (Saint Seiya)
- Tonkam 9 euros (Junji Ito)
- Kurokawa 9 euros (Azumanga daioh)
- Kaze 9 euros (Le Fleuve Shinano)
- Kaze 7,95 euros (Battle Club)
Rappelons les différentes augmentations d'ores et déjà annoncées par les éditeurs :
Tonkam modifie 3 codes prix :
- TK01 passe de 6,25 euros à 6,95 euros.
- TK02 passe de 7,50 à 7,95 euros.
- TK21 passe de 7,90 à 7,95 euros.
Et ajoute 2 codes prix:
- TK10 25 euros.
- TK12 29,90 euros.
De son côté, Kana n'en modifie qu'un seul :
- KA1 passe de 6,25 euros et 6,50 euros à 6,75 euros.
Glénat également augment son tarif poche :
- GL10 passe de 6,50 euros à 6,90 euros.
Au passage, Delcourt augment également ses prix :
- AK05 passe de 6,25 euros à 6,95 euros
- AK15 7.50 euros
Du coup, le classement est modifié à partir de 2011 (sous réserve d'éventuelles nouvelles augmentations encore non annoncées).
Format petit (environ 12 x 17 cm)
- Pika 6,95 euros (Fairy tail, Air Gear, Black bird)
- Kaze 6,95 euros (Luck Stealer, Ultimo, Moonlight act)
- Taifu 6,95 euros (Ten no Ryû)
- Delcourt 6,95 euros (Puzzle, Courage Nakano Otomen)
- Tonkam 6,95 euros (Spacial A, To Love, Dragon quest)
- Glénat 6,90 euros (Tsubasa, Bleach, One pièce)
- Kurokawa 6,90 (Hero tales, Ace Attorney)
- Panini 6.80 euros (Perfetic, Vampire Knight, Host club)
- Kana 6.75 euros (Bakuman, Gintama)
Format moyen (environ 13 x 18 cm)
- Tonkam 9 euros (Gantz, Zetman, Vagabond)
- Panini 8,95 euros (New York, Angel Heart, Enfer et Paradis)
- Kaze 7,95 euros (Ikigami, Bokurano, Seven Ghost)
- Tonkam 7,95 (Bus gamer, Wolf guy)
- Taifu 7,95 euros (Gravitation)
- Pika 7,90 euros (XXX Holic, Step up, New Angyo)
- Kurokawa 7,90 (Basilisk, Yotsuba, Brave story)
- Ki-oon 7,50 (Bamboo Blade, Doubt, Ubel Blatt)
- Asuka 7,50 (Boy’s love)
- Glénat 7,50 (Kurogane, Guren Lagann)
- Delcourt 7.50 euros (Ascension)
- Kana 7,35 euros (Ushijima, commando Samouraï)
Format grand (environ 15 x 21 cm)
- Delcourt 14,95 euros (Onmyoji)
- Kana 12,50 euros (Astro, death note black)
- Pika 12 euros (Momoider )
- Glénat 10,55 euros (Dragon ball, Kenshin Perfect)
- Delcourt 10,50 euros (un drôle de père).
- Panini 9,95 euros (F.compo, City Hunter, Saiyuki)
- Kana 9,25 euros (Saint Seiya)
- Tonkam 9 euros (Junji Ito)
- Kurokawa 9 euros (Azumanga daioh)
Pour ce qui est des raisons de ses augmentations il y en a plusieurs. Les deux principales sont la forte augmentation du prix du papier dont la conséquence majeure est la baisse de qualité globale du papier sur les mangas qui passent sur une pâte jaunâtre et bas de game ; et la baisse générale des ventes sur les nouveautés car les éditeurs pallie cette baisse avec une augmentation du nombre de parutions par mois.
Septembre 2006 | Septembre 2010 | |
Pika | 10 sorties | 15 sorties |
Kana | 11 sorties | 18 sorties |
Panini | 10 sorties | 08 sorties |
Glénat | 14 sorties | 16 sorties |
Tonkam | 11 sorties | 14 sorties |
Ki-oon | 03 sorties | 07 sorties |
Kurokawa | 07 sorties | 06 sorties |
Delcourt | 12 sorties | 10 sorties |
Asuka/Kaze | sorties | 16 sorties |
Septembre 2006 | Septembre 2010 | |
Pika | 09 sorties | 18 sorties |
Kana | 07 sorties | 12 sorties |
Panini | 13 sorties | 09 sorties |
Glénat | 15 sorties | 15 sorties |
Tonkam | 10 sorties | 14 sorties |
Ki-oon | 40 sorties | 07 sorties |
Kurokawa | 05 sorties | 07 sorties |
Delcourt | 10 sorties | 08 sorties |
Asuka/Kaze | 05 sorties | 15 sorties |
Cette année 25 éditeurs ont publié 1853 manga environ. Ce chiffre comprend les livres du genre : dessinez mal le manga, apprendre à parler japonais comme un cochon, Guide du Japon pour les sourds, muets, aveugles.
Jan 160 Fev 159 Mar 153 Avr 156 Mai 151 Juin 194 Jui 126 Aou 129 Sep 161 Oct 165 Nov 187 Dec 112.
Les parts de chaque éditeur ont diminué de ce fait. C’est en 2006 que la guerre des sorties à commencé, entre autres, grâce à Tokebi/SeeBD. Cette année là il y avait eu 1581 titres manga/manwa publiés (918 en 2004). Les parts de marché ont bien changé depuis.
2006 |
2010 |
|
|
Gardez en tête qu’il y a presque le double de chiffre d’affaires entre Pika et Kurokawa. Après, il y a un gros bloc où plusieurs éditeurs sont au coude-à-coude et ont des chiffres qui se valent. C’est le cas de Kurokawa, Tonkam, Delcourt, Ki-oon et Panini. Ki-oon est l’éditeur qui a pris le plus d’essor ces dernières années. Cette progression fulgurante est due à des titres comme Ubel blatt ou Doubt qui ont cartonné. En 2006, les acheteurs de grande surface et libraires faisaient confiance à Kana et prenait des stock énormes de toutes leurs nouveautés. Aujourd’hui en 2010, c’est Ki-oon qui bénéficie de cette confiance grâce au succès de certains de leurs titres.
Imaginez que vous êtes libraire. Votre linéaire peut prendre 30 nouveautés par semaine. En 2006, vous receviez 25 nouveautés par semaine. Donc il restait de la place pour des titres "coup de cœur". On arrive en 2010 et là, ce sont 40 titres qui sortent par semaine. Donc vous êtes obligé de faire disparaître ou de ne pas commander certaines nouveautés. De plus, vos clients sont perdus donc pour les aider vous mettez en avant les titres connus (Naruto, One Piece, Fullmetal Alchemist) et les éditeurs à qui vous faîtes confiance.
C’est vicieux car la disparition, l’arrêt d’un titre ou la mort d’un éditeur, cela signifie plus de place dans le linéaire. Le client et l’éditeur n’ont plus leur mot à dire. C’est le libraire qui décide de la vie ou de la mort d’un titre.
Résultat : il y a moins de Seinen qui sortent, les prix et tirages augmentent pour maintenir les salaires et les entreprises à flot. Certains titres ne son plus réédités car, avec la crise, le stokage coûte de plus en plus cher. Fan de manga, accrochez-vous car vous n’êtes pas arrivés au bout.
Le pire dans tout ça, c’est que beaucoup de personnes, surtout chez les libraires, détestent le manga. Durant des années, ils étaient obligés d'en faire car il y avait pas mal de ventes à la clé. Le vacillement du manga fait l’affaire de ces gens. Ouvrez l’œil dans les mois à venir et vous verrez les ennemis de jadis tenter de bouter les « Nagma » hors de nos frontières. La question est : "Est-ce que la mort du manga est programmée ?".
Le 25 mars 2011 est une date qui marquera les esprits, en particulier ceux des nintendomaniaques, puisqu’il s’agit du jour de la sortie chez nous de la nouvelle console portable de Nintendo : la 3DS. Cette console à effet relief sans lunette est présentée par l’éditeur comme révolutionnaire. En attendant de pouvoir tester les premiers « vrais » jeux, parlons de la console en elle-même !
La DS4… Non, la 3DS
Après la DS, DS Lite et DSi, Nintendo persiste avec les consoles portables à double écran. La Nintendo 3DS est très proche de ses sœurs en fait. Le design général est plus une mise à jour : écran un peu plus grand, 3 variations sur la même couleur (Noir ou Bleu au choix), stylet devenu télescopique et socle de recharge. Aucun doute, la 3DS fait indéniablement penser à une DS de luxe.
Une fois la boite ouverte, que trouve-t-on ?
- la console
- le chargeur
- le socle
- les manuels dans diverses langues
- 6 cartes de Réalité Augmentée
Passons en revue les ajouts : un interrupteur pour couper le wifi (nous y reviendrons), un bouton home en plus du power (apparu sur DSi), un stick analogique qui fait son apparition au dessus du pad (qui descend légèrement) et, bien sûr, le fameux variateur permettant d’activer plus ou moins l’effet relief ! La caméra extérieure a été doublée pour pouvoir prendre des photos en relief ! Et si d’aspect extérieur, la 3DS ressemble à une DS Lite (quasiment les mêmes dimensions et poids) relookée, l’intérieur cache quelques secrets comme un gyroscope et un accéléromètre qui serviront entre autre pour la réalité augmentée (ça aussi, nous y reviendrons).
Start your engine !
Allumons la bête. Un sympathique écran d’accueil, un peu de configuration et hop, la console est fonctionnelle ! La configuration de la console se fait très simplement, comme avant. En deux tems trois mouvements vous voilà avec une console rien qu’à vous, connectée au réseau. Sans cartouche insérée, la 3DS propose quand même quelques programmes :
- Information sur la santé et la sécurité
- Studio Son
- Journal d’activité Nintendo
- Appareil Photo
- La Guerre des têtes
- Éditeur Mii
- Jeux en R.A. (Réalité Augmentée)
- Place Mii StreetPass
- Paramètres de la console
- Mode Téléchargement
Ce sont les éléments en gras qui nous intéressent puisqu’ils sont nouveaux. Le journal d’activité fonctionne comme sur Wii et vous tient informer de votre « pratique » de la 3DS. Notons la présence d’un podomètre dans la console au passage !
La Guerre des têtes
Le principe est simple : vous prenez une photo d’un visage, la DS en fait une tête en relief et ensuite cette tête vous attaquera dans votre environnement en utilisant les caméras pour faire ce qu’on appelle de la réalité augmentée. À vous de tourner la console pour trouver les visages et les shooter, un peu comme Luke au poste de tir dans le Millenium Falcon. Bien que simple à appréhender, le jeu se corse au fur et à mesure et on s’amuse bien.
Jeux en R.A.
Ici, vous utiliserez les fameuses cartes fournies avec la console (6 en tout mais on se doute que d’autres viendront avec le temps !). Posez la carte « ? » sur la carte pour activer le système. Vous aurez alors accès à divers jeux (tir à l’arc, pêche… ) qui prennent place dans votre environnement.
Je m’explique, si vous posez cette carte sur votre canapé et choisissez le tir à l’arc, des cibles vont apparaître sur votre canapé et vous devrez – comme dans la Guerre des têtes – orienter la console pour pouvoir tirer votre flèche sur la cible. Ensuite vient un boss et vous devrez tourner autour pour trouver ses points faibles et l’abattre ! Au fur et à mesure, on débloque de nouvelles applications.
Les cartes de personnages permettent également de faire jaillir des statues de vos héros préférés pour faire des photos mémorables de Link et Kirby s’affrontant sur un gâteau d’anniversaire ! Bref, si les jeux fournis dans la console sont plus accessoires qu’autre chose, ils laissent entrevoir des myriades de possibilité pour l’avenir (imaginez un Yu-Gi-Oh ! 3DS… que d’argent dépensé alors !)
Éditeur Mii et Place Mii StreetPass
Ces deux fonctions sont très semblables à ce qui existe déjà sur Wii. Sauf que vous pouvez utiliser la caméra de la 3DS pour créer un Mii à partir d’une photo… le résultat ne m’a cependant pas vraiment convaincu ! Une fois votre Mii créé, vous pourrez l’échanger avec d’autres joueurs grâce au StreetPass. C’est-à-dire que si votre console est en veille dans votre poche quand vous croisez quelqu’un dans le même cas, alors vous accueillerez son Mii chez vous en réciproquement.
Prise en main, 3D et autonomie
Évidemment, avec la 3DS nous sommes en terrain connu. Puisqu’il s’agit d’une évolution des consoles précédentes, rien ne déroute vraiment. L’effet de relief est vraiment bien rendu et si lors de mes précédents essais j’étais un peu plus circonspect, je dois admettre que pourvu qu’on fasse l’effort de bien se mettre en face, l’effet est saisissant et très immersif. En revanche, j’ai l’habitude de jouer à la DS en marchant, je ne pense pas que cela sera possible avec la 3D activée ! En tout cas, aucun cas de migraine mais en même temps, sans vrai jeu, on ne peut pas non plus juger définitivement. Mais rappelons tout de même que la 3D peut être désactivée si vous le souhaitez.
Niveau autonomie, ce n’est pas une surprise, nous sommes bien en dessous de ce que nous offrait la console précédente. C’est d’ailleurs pour cela que Nintendo ajoute un socle à sa console : afin d’inciter les utilisateurs à recharger leur console plus souvent. Le bouton pour désactiver le Wifi est sans doute également apparu pour pallier ce problème, permettant de réduire la consommation d’énergie quand on n’en a pas besoin.
C’est toujours un succès
Malgré une autonomie un peu faible et des problèmes de décrochement 3D (quand vous n’êtes plus en face, vous perdez l’effet), la promesse de la 3D sans lunettes est tenue. Bien qu’un peu plus chère que la DS normale, cette console compense par une finition soignée qui en fait un bel objet
La 3DS a été lancée le 25 février au Japon, et en une semaine il s’est vendu 344 446 exemplaires de la console. Un chiffre plutôt flatteur même si certains sont déçus qu’elle n’ait pas passé la barre des 400 000. Cependant, il s’agit d’un lancement sans aucun titre fort de chez Nintendo (ni Zelda, ni Mario ou Mario Kart) et il y a fort à parier que lorsque ces titres débarqueront, les ventes de 3DS feront un bon… et ne parlons pas d’un nouveau Pokémon en 3D !
Galerie d'images
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Annexe : Chiffres de ventes des consoles portables Nintendo au lancement
Console | Ex. vendus |
Gameboy | 94 719 (à confirmer) |
Gameboy Color | env. 280 000 |
Gameboy Advance | 660 354 |
Nintendo DS | 458 825 |
Nintendo DS Lite | 68 348 |
Nintendo Dsi | 171 925 |
Nintendo Dsi XL | 100 000 |
Nintendo 3DS | 344 446 |

Aujourd'hui 14 mars, c'est le White Day. L'occasion rêvée donc pour revenir sur un phénomène de romantisme et d'amour désintéressé, la Saint Valentin au Japon. Non pas que ce soit mieux ailleurs mais bon, sur un site dédié au manga, on va pas parler de la « Saint Val' » en Uruguay ! Bref, préparez-vous à tout découvrir sur cette fête qui tient une place si importante dans les mangas. C'est parti, Cupidon !
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