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- By Kessy
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Ce dossier vous propose de (re)vivre la conférence Gantz qui s'est tenue à Japan Expo 11, en présence de l'éditeur du manga, du producteur du film live qui sortira en 2011 et d'une des actrices du film. En présence de l'éditeur manga de Gantz, Mr Atsushi Nakamura, de Sébastien Agogué, attaché de presse de Tonkam (l'éditeur français du manga) et d'un traducteur, la conférence s'est déroulée dans la partie COMIC'CON, dans la salle de conférence 1.
Lire la suite : Conférence GANTZ : Manga et Live Action Movie !
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Dans le cadre du lancement de Nolife Online, Mangavore s'est entretenu avec Sébastien Ruchet, le monsieur qui fait des messages bizarres à l'antenne. Au programme, explications, révélations, confirmations... Que du bonheur, quoi !
Bonjour Sébastien, peux-tu te présenter brièvement ?
Bonjour, je suis Sébastien Ruchet, le président de Nolife. Nolife est une chaîne sympathique qui parle des sujets qui nous tiennent à cœur, comme la musique et la culture japonaise, les jeux vidéo nouveaux comme rétros, l'informatique et tout plein d'autres choses encore. : )
Pas la peine de faire le point sur la situation, entrons dans le vif du sujet : Quels sont les nouveaux services que fournira le site de Nolife ?
Rappellons quand même que le problème de Nolife, c'est qu'elle n'est diffusée que sur l'ADSL. Et malgré nos efforts depuis plus de deux ans, nous n'arrivons pas à être repris sur le câble ou le satellite, alors que c'est ce qui nous manque pour pouvoir vivre de la publicité.
Face à cette impasse, nous avons ouvert un service d'abonnement sur notre site. Attention, la chaîne reste gratuite sur toutes les box ADSL, exactement comme avant. Mais un abonnement sur notre site permet d'avoir accès en ligne aux émissions de la chaîne (des plus anciennes aux plus récentes)... Et c'est ça qui va permettre à Nolife de pouvoir continuer à émettre gratuitement sur l'ADSL.
Impressionnant, quand peut-on espérer y accéder ?
On vient d'ouvrir hier après-midi ! ^^
la chaîne reste gratuite sur toutes les box ADSL, exactement comme avant
Quels sont les différents abonnements proposés ?
il existe deux abonnements : une formule à 3 euros par mois qui donne accès à tous les programmes de la chaîne sur les 12 derniers mois et la forule archive à 5 euros par mois qui permet à l'abonné d'accèder à l'intégralité des programmes disponibles depuis le lancement de NoLife. Enfin, il existe la formule Soutien qui permet de prendre un abonnement Archives en choisissant soi-même le montant de l'abonnement (à partir de 70 €) pour afficher ouvertement votre soutien à la chaîne
Quels sont les modes de paiement qui seront acceptés ?
On a essayé d'en proposer le plus possible : carte bancaire, paypal, mais aussi tous les services audiotels surtaxés.
Je précise que ces services surtaxés sont plus coûteux du fait des commissions des opérateurs, donc si vous avez le choix privilégiez plutôt la carte bancaire pour vous abonner : c'est le plus économique.
Quels ont été les principaux écueils avant de réussir à mettre cette solution en place ?
si vous avez le choix privilégiezla carte bancaire : c'est plus économique
Il faut voir qu'on travaille déjà très très dur à essayer de faire une belle chaîne de télé, et là il a fallu qu'on développe toute une infrastructure de paiement et de vidéo. C'était énorme, et ça nous a pris tout l'été. Mais ça marche. : )
Avec le nouveau site, on a vu un nouveau logo et une nouvelle charte graphique, la chaine sera-t-elle concernée par ce lifting ? Quel est le but derrière cette mise à jour ?
On avait bien envie d'un nouveau logo et on a harcelé pendant longtemps des designers, jusqu'à enfin trouver quelque chose qui nous plaise beaucoup. On l'utilise déjà pendant les festivals et sur le site, il sera bientôt là à l'antenne. : )
Au passage, quelques infos croustillantes sur la grille de la rentrée peut-être ?
Il est bien possible qu'on aille encore plus loin dans la présentation de la culture japonaise.
Je ne peux pas encore donner tous les détails, mais on dirait bien qu'une nouvelle émission tout droit venue du Japon vienne enrichir la grille dès la rentrée le 7 septembre.
Notre magazine 101% aussi va évoluer avec de nouvelles rubriques. Quand au magazine "Classé 18+", il va passer en bi-mensuel (NdR : 2 fois par mois). Et bien sûr, il y a aussi le projet top secret de la nouvelle émission de Davy, mais chut... ; )
Merci d'avoir répondu à nos questions et à bientôt
A très bientôt !
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Dans le cadre du Salon du Livre de Paris qui se tenait Porte de Versailles du 13 au 18 mars 2009, les éditions Kurokawa - la branche manga de Fleuve Noir - avaient invité Atsushi Ohkubo, l'auteur de Soul Eater pour lancer le titre en grandes pompes. À cette occasion, le jeune mangaka s'est bien volontiers plié au jeu des séances de dédicaces et d'interview. Mangavore.fr l'a rencontré pour parler de son parcours et de son oeuvre.
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À l'occasion du Salon du Livre de Paris qui se tenait du 23 au 27 mars 2007 à Porte de Versailles, les éditions Ki-oon nous ont fait l'immense bonheur d'inviter Tetsuya Tsutsui, jeune auteur phare de leur catalogue. Pas prétentieux pour un sou, le jeune homme a accepté de nous rencontrer en compagnie Cécile et Ahmed (de Ki-oon, faut suivre enfin !) pour un entretien où nous sommes revenus sur sa carrière et les oeuvres marquantes que sont Dud's Hunt, Reset et Manhole.
Tout d'abord, bonjour M. Tsutsui.
Bonjour.
Pourriez-vous vous présenter pour les lecteurs français qui ne vous connaissent pas encore ?
Je m'appelle Tetsuya Tsutsui. Je n'ai pas encore sorti de “gros titre” au Japon, mais je suis super fier que les lecteurs français aient adopté mes œuvres aussi facilement.
Justement revenons sur votre parcours un peu. Pouvez-vous nous parler de vos influences graphiques et scénaristiques ?
Pour ce qui est du dessin, je me suis inspiré de Kamui Fujiwara (Raika, Dragon Quest - Emblem of roto) et de Katsuhiro Otomo ; pour ce qui est de la construction des histoires elle-même, ma référence absolue est Osamu Tezuka.
Comme vous le disiez, vous n’avez pas encore sorti de blockbuster au Japon, pourtant vous êtes déjà édité à travers le monde. Comment s'est passé la rencontre avec l'éditeur Square Enix ?
La grosse différence, c'est qu’avant d'avoir signé mon contrat avec Square Enix, je dessinais des mangas purement par plaisir. Je me réveillais la nuit avec une idée qui me turlupinait, je ruminais un certain nombre de choses que je n’aimais pas dans la société, et je dessinais des mangas sur ces thèmes. Depuis que je suis sous contrat avec Square Enix, j’ai toujours du plaisir à le faire mais c'est devenu un métier.
Vos œuvres sorties mettent en scène des personnages en proie aux dérives de la société. Est-ce un parti pris scénaristique ou une volonté de dénoncer ? Êtes-vous un auteur engagé ?
Je ne me considère pas comme un auteur engagé. Je n’ai pas l'intention d’être un donneur de leçon. Quand j’écris mes œuvres, c'est juste pour faire un constat sur la société japonaise telle que je la vois. Et en gros quand je donne le manga aux lecteurs, je veux leur dire : “Voilà mon idée de la société japonaise en ce moment, qu'en pensez-vous ?” C'est plus un constat que de la morale. C'est mon ressenti de la société japonaise.
Vos trois œuvres publiées en France ont un titre en anglais, c'est volontaire ?
Il n'y a pas de sens caché derrière tout ça. Comme vous le savez, il y a beaucoup d'anglicismes en japonais. Reset et Manhole sont des mots courants dans cette langue. Pour moi, ce sont des expressions usuelles, je ne les ai pas choisies pour une raison particulière.
Vos histoires sont ancrées dans le quotidien, est-ce un peu votre signature ou pensez-vous essayer d'autres genres comme la fantasy ?
Pour le moment, la fantasy n'est pas un genre qui m'intéresse spécialement. De nombreux mangaka talentueux s’y consacrent, je ne vois donc pas de raison de me pencher dessus. De plus, la plupart de mes idées me viennent du quotidien et de ce que je vis. Je vais donc continuer sur cette ligne moderne pour l’instant.
Comment s'est passée la rencontre avec Ki-oon ?
Ki-oon : En fait, nous sommes tombés sur son site Internet et nous avons trouvé son travail magnifique. Du coup, nous avons décidé de le contacter directement afin de savoir s’il était intéressé par une publication à l'étranger. Il a répondu à notre mail en nous disant qu'il était séduit et voilà. À cette époque, il commençait à peine à travailler pour Square Enix sur Reset.
Vous êtes encore un jeune auteur et pourtant vous êtes déjà publié dans de nombreux pays comme la France, l'Italie, Hong Kong, etc. Comment gérez-vous cet essor ? Avez-vous l'impression d'avoir changé ?
À la base, j'ai commencé ce métier par plaisir et je ne pensais pas qu’autant de personnes pourraient apprécier mon œuvre à travers le monde. Pour le moment, je me contente d’apprécier la chance que j’ai à sa juste valeur.
Le métier de mangaka est très difficile : rythmes de travail infernaux, peu de repos, peu de vacances… Maintenant que vous êtes chez un gros éditeur, si vous en aviez l'opportunité, seriez-vous prêt à travailler sur une grosse série hebdomadaire ?
J'ai un style de travail assez particulier car je pense mon scénario dans son intégralité avant de le dessiner puisque j’écris plutôt des histoires courtes. Le processus de prépublication d'un chapitre par semaine où l'intrigue peut durer 2 ans et s'allonger selon l'envie de l'éditeur ne me correspond pas vraiment. Éventuellement, je pourrais écrire une trame précise, prendre de l’avance et fournir ensuite à mon éditeur un chapitre chaque semaine. Mais de manière générale, le rythme hebdomadaire ne correspond pas à ma conception du travail de mangaka.
Pouvez-vous nous parler de vos prochains projets ?
Mon prochain sujet sera quelque chose de plus sérieux. Il ne s’agira pas d’une histoire d'action ou d'horreur mais plutôt d'un documentaire. Ce sera sur un phénomène qui a eu lieu dans les années 50 aux États-Unis au moment du Maccarthisme, le « comic bashing ». À l’époque, les politiciens critiquaient beaucoup la bande dessinée américaine, pour eux si les choses allaient mal, c'était à cause des comics. C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup donc je vais me pencher dessus.
Un petit mot pour vos fans français ?
C'est la première fois que je viens en France et je suis content de rencontrer le public français. Je prends conscience d’énormément de choses et j'espère que mes prochaines œuvres ne vous décevront pas !
Merci pour votre temps.
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- By Shun
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Rencontre avec Yves Schlirf, directeur éditorial de Kana, le label manga de l'éditeur belge Dargaud qui publie des titres aussi célèbres que Naruto, Saint Seiya - Les Chevaliers du Zodiaque ou encore Samurai Deeper Kyo.
Q : Pourriez-vous nous présenter votre politique éditoriale ?
Yves Schlirf : Vous trouverez déjà pas mal d'infos sur le site Kana, dans la rubrique édito Kana, politique éditoriale et dans le who's who de Yves Schlirf, directeur éditorial de Kana.
Kana s'est construit autour du shônen manga, un créneau qui était totalement libre à ce moment-là. La collection Kana comporte plusieurs labels : Shonen Kana, Shojo Kana, Dark Kana, Big Kana et Animé Kana.
Q : Avec l'arrivée en nombre de nouveaux éditeurs et près de 40% de sortie en plus par mois, d'après vous, le marché résiste-t-il bien ? Augmente-t-il ?
Y.S. : Oui, c'est assez impressionnant. Le marché résiste bien pour l'instant mais cela pourrait devenir tangent.
Kana est maintenant co-leader avec Glénat du marché manga, nous occupons chacun à peu près un tiers du marché.
Le marché a augmenté de 87 % par rapport à 2002 et est encore en train d'augmenter en volume.
Q : En avez-vous souffert ? Quelle est votre réaction face à ceci ?
Y.S. : Non, 2003 a été une excellente année pour Kana. Mais ma réaction face à cela est : attention ! Le marché est encore nouveau et cette nouvelle vague manga séduit de plus en plus d'éditeurs, c'est presque un nouvel eldorado où chacun veut sa part du gâteau. Certains éditeurs, qui dénigraient pourtant le manga jusqu'ici projettent maintenant d'en publier.
Il y a un vrai risque de voir le marché s'encombrer et étouffer. Seuls les bons éditeurs qui publient de bons livres pourront s'en sortir en définitive. Mais jusque là, on risque de voir apparaître plein d'éditeurs qui font n'importe quoi, n'importe comment et donc que le manga en général en pâtisse.
Q : Quels seraient, selon vous, vos atouts et aussi vos défauts pour affronter la rude concurrence qui s'annonce ?
Y.S. : Kana est présent depuis déjà quelques années et sa notoriété est très bonne.
Notre catalogue comporte de nombreux grands mangas, "Saint Seiya les Chevaliers du Zodiaque", "Hunter X Hunter", "Yu-Gi-Oh!", "Naruto", "Shaman King", etc.. Ils furent et restent des succès au Japon et ont souvent été adaptés en animé avec tout autant de succès et ce, au Japon, aux USA et en France... et ce n'est pas fini !
Kana est vraiment basé sur l'amour des mangas et des auteurs japonais. Nous avons pour eux un très grand respect et tout notre travail s'en ressent, je pense. Notre démarche est vraiment sincère et non pas uniquement dirigée par des motivations commerciales.
Q : Pensez vous que la prépublication soit viable en francophonie actuellement ? (Shônen collection, Tokebi mag et bientôt le Magnolia)
Y.S. : Développer un magazine coûte énormément d'argent, il faut donc des moyens financiers très importants. Et quand je parle de magazine, je ne pense pas à une simple compilation d'extraits de mangas mais à un vrai magazine qui contienne du rédactionnel.
Donc, si ces éditeurs bénéficient d'un bon soutien financier et qu'ils se donnent les moyens d'aller au-delà de la vague actuelle où le manga est à la mode et au centre de toutes les attentions, alors oui, ils seront viables.
Q : Que pensez-vous de l'exigence de respect du sens de lecture original, de l'utilisation de la couverture originale et du problème des onomatopées qui sont autant d'exigences des fans envers les versions francophones ?
Y.S. : Kana édite depuis le début dans le sens japonais et, en quelque sorte, nous avons servi de mètre étalon pour le marché! Les éditeurs japonais ont admiré notre façon de faire pour ensuite l'imposer aux autres éditeurs francophones!
Nous revendiquons vraiment l'édition dans le sens original car éditer un livre c'est d'abord le respecter et donc forcément tout faire pour que notre version se rapproche le plus possible de l'original. Respecter le sens de création du manga est donc quelque chose d'essentiel.
De même, la jaquette fait partie de l'habillage du manga au Japon, il nous semblait donc également naturel de garder cet élément même s'il fallait pour cela bousculer des idées reçues, des habitudes.
En ce qui concerne les onomatopées, elles ne sont pas seulement une indication sonore du manga, elles constituent de vrais éléments graphiques. Les enlever signifie donc que l'on casse la dynamique de la page, le rythme visuel et narratif de l'ensemble. C'est pourquoi, nous les laissons dans la page sans pour autant pénaliser les lecteurs qui ne peuvent pas les "lire" en plaçant une traduction bien intégrée à proximité.
Q : La demande pour les mangas de type « seinen » augmente, pensez-vous satisfaire ce public actuellement et que prévoyez-vous pour le futur ?
Y.S. : Kana a déjà "Monster", le summum du thriller, "Arms", et "Agharta" deux séries de qualité également. Nous en avons d'autres en préparation mais comme vous le savez les éditeurs japonais n'aiment pas que l'on vende la peau de l'ours avant de "l'avoir signé". Nous n'en dirons donc pas plus mais c'est en effet un des labels que nous voudrions développer sans perdre de vue notre label central, constitutif de Kana: le shônen.
Le fait que plus de seinen apparaissent, ce n'est pas plus mal, cela apporte plus de diversité et donne un meilleur aperçu de l'énorme production japonaise mais de nouveau il ne faut pas non plus que cela mène à l'embouteillage où tout le monde tourne en rond.
Q : Quel titre publié par un de vos concurrents auriez-vous aimé avoir dans votre catalogue ?
Y.S. : Citons "Les trois Adolf" de Tezuka", "20th Century Boys" de Urasawa et "Nana" de Aizawa qui sont chacun dans leurs genres de grande réussites.
Q : Comment choisissez-vous les titres que vous décidez d'éditer ?
Y.S. : Comme nous l'avons expliqué sur le site, nous nous plongeons dans la presse spécialisée japonaise, nous lisons des tonnes de mangas. Nous nous rendons également au Japon régulièrement, tâter le terrain, visiter les éditeurs, les librairies.
La première sélection est de type visuelle, on est attiré par un graphisme. Ensuite, on demande un résumé du tome et on approfondit les choses de plus en plus jusqu'à être convaincu qu'il faut absolument l'éditer. En outre, je ne désespère pas un jour d'apprendre le japonais…
Q : On a eu l’occasion de lire, dans votre portrait paru dans le magazine Animeland n°90, votre projet d’étoffer votre collection « shôjo kana », quels sont les titres déjà prévus ?
Y.S. : Oui, c'est un de nos projets, nous visons quelques titres mais de nouveau, ne vendons pas la peau de l'ours…
Q : Par ailleurs, où en est le sondage paru sur votre forum concernant le choix de votre prochain shônen ?
Y.S. : Nous avons pris note de tous les avis, ils nous ont été utiles pour voir les envies des lecteurs Kana qui ont la chance de se connecter sur notre site www.mangakana.com. Quelques titres sont en préparation également mais il ne faut pas oublier que cela prend souvent de longs mois pour négocier un titre, la multiplication des éditeurs francophones ne va certainement pas faciliter les choses.
Q : Quel est votre programme pour l'année à venir ?
Y.S. : Consolider nos séries shônens, développer les autres labels, lancer le label "Made in Japan" qui sera un label un peu plus littéraire avec les deux premières séries "Le Sommet des dieux" de Taniguchi Jirô et "Number Five" de Matsumoto Taiyo. Nous avons également envie d'approfondir des contacts dans le reste du monde asiatique et de concrétiser des projets coréens différents de ce que l'on a déjà pu voir. Bref, tout cela est en route mais chut, ne le dites à personne !
