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Première convention hors SEFA et conventions lyonnaises pour votre reporter de choc, le TGS Ohanami traînait derrière lui le spectre de son aîné automnal, le Toulouse Game Show. Alors profitant de vacances méritées, d’un pied-à-terre à proximité et d’une accréditation, je suis allée fureter dans le centre de congrès de Labège, en banlieue toulousaine, pour tester l’ambiance façon sud-ouest - avec « l’aqueussent » s’il vous plaît ;)

TGS Ohanami VS Jishin
Organisé pendant le grand séisme de magnitude 9 qui a touché le Japon il y a un mois de cela, le TGS Ohanami a décidé de mener de grandes actions en direction du Japon, tout en motivant son public à y participer activement. C’est ainsi qu’en marge de la convention, le salon « Voyager au Japon », organisé par le Directeur du Centre Culturel France-Japon de Toulouse, Claude Yoshizawa, fut maintenu et renommé justement « Toulouse for Japan ». Ce salon étant gratuit, il permit au public toulousain de rencontrer des professionnels du voyage au Japon tout en participant aux diverses actions de charité menées tout au long du week-end. Hormis la défection d’Air France et de Havas Voyage à la dernière minute (cf photos), ce salon proposait surtout des stands informant le public des diverses régions à visiter au Japon, les moyens de s’y rendre et de trouver des hébergements. Un stand de la Croix Rouge était présent sur les deux jours pour accueillir les dons qui furent nombreux.
De nombreuses actions furent menées tout au long du week-end, à commencer par le concert de Yaneka le vendredi soir. Chiyako et Yuichiro Maeda, le frère et la sœur, sont venus à leurs frais spécialement de Suède où ils enregistraient leur nouvel album pour lancer une tournée de concerts de charité en Europe dont tous les fonds engendrés sont reversés à la Croix Rouge. Nous étions peu à ce concert, moins d’une centaine, mais le groupe fut à la hauteur, comme à son habitude, et de nombreuses personnes venues dans l’optique d’aider par ce biais sont reparties enchantées d’avoir découvert cette musique magnifique, une véritable ode à la culture japonaise lyrique.
En marge de la convention, le public pouvait aussi signer une bâche « Toulouse for Japan » et un Livre d’Or sur le stand du CCFJT, qui ont été remis M. UEHARA, Directeur Général du Bureau de représentation de la VILLE D'OSAKA à Paris, venu présenter sa ville au salon, et la bâche sera exposée à la Mairie d’Osaka pendant quelques semaines avant d’être envoyée à Sendai pour être offerte à une des villes sinistrées. Quant au Livre d’Or, il fut confié au Consul Général du Japon à Marseille.
Le samedi, à la suite du concours Cosplay Individuel, le discours du Maire de Toulouse, Mr Pierre Cohen, fut lu par Mr Yoshizawa, suivi par un autre discours de M. Pierre Aymard, Consul Honoraire du Japon à Toulouse.
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Mais dans le lot des activités proposées au public et œuvrant pour la Croix Rouge, outre les stands qui proposaient des produits (badges, cartes…) dont la vente serait reversée à l’ONG, la vente des parts du gâteau TGS, renommé « Toulouse for Japan » exceptionnellement, fut celle que tous apprécièrent le plus et qui ramena le plus de dons. L’exceptionnelle pâtissière qui s’en occupa reçu toutes les louanges, surtout pour ces adorables personnages en pâte d’amande (vendue 8€ à l’unité contre 2€ la part de gâteau)… Bref, même si cette partie libre du salon fut peu arpentée par les visiteurs du TGS Ohanami, l’ambiance qui y régnait était chaleureuse et tournée vers le Japon, dont on souhaite encore actuellement l’amélioration des conditions de vie des sinistrés.
Petite édition simpliste mais concise
Pour revenir sur la convention en elle-même, il faut avouer qu’on fait très vite le tour du salon si aucun impératif d’achat compulsif ne vous prend. En dehors des gros stands qui proposent les classiques goodies à l’origine douteuse (on ne le dira jamais assez, le HK tue l’Officiel !), on trouvera quand même deux libraires et le Tokyo Café pour proposer des occasions alléchantes (en moyenne 4€ le manga, entre 15 et 20€ pour le coffret DVD). Il y avait très peu de fanzines sur place, seulement deux selon le plan, mais un seul selon mon point de vue… A croire qu’il n’y a pas d’association de fanzine dans le Sud Ouest ou bien que tous s’étaient donné le mot pour être au Manga Party Festival de Paris ce même week-end… Il y avait bien sûr des stands très intéressants à découvrir, comme Kujira qui proposait des T-shirts « geek » pour changer des reprises manga, Nintendo League exposait la dernière 3DS à tester sur place, Tower of Druaga, sponsorisé par LDLC, en mettait plein la vue des visiteurs par ses deux stands de 10m de long, Saveurs et Harmonie proposait différents type de thé, des thermos d’un litre en fontaine et des services à thé en fonte, soit tout l’équipement ou presque pour refaire la cérémonie du thé chez soi…
Il était parfois peu aisé de circuler entre les stands, le public toulousain ayant la fâcheuse habitude de squatter les allées pour discuter, poser pour des photos ou pour toute autre raison sauf celle de regarder les stands… (si si…). Il était donc bien tentant de pomper les photos de groupes (se mettre au milieu pour gâcher la photo, ndlr) pour leur expliquer qu’un stand leur était spécialement dédié, chez Kawaï Factory et qu’ils gênaient plus qu’autre chose (mention spéciale à Chuu Cosplay : imaginez 12 cosplayeurs s’arrêter tous les dix mètres avec leurs énormes costumes pour poser face à 30 visiteurs dans une allée de deux mètres de large…)
Bref, l’espace Agora était bien rempli, il ne manquait pas vraiment de stands (on a même eu droit à une voiture tunnée dans un coin du salon) mais on se serait cru plus dans une convention manga que dans un mini Toulouse GAME Show…
Animations et Invités
Côté animations, le programme monté par le TGS offrait aux visiteurs de quoi s’occuper : une démonstration de céramique et une cérémonie du thé officiées par Rizu Takahashi, un cours de cuisine asiatique (ou comment faire ses propres okonomiyaki) par Chika, la patronne d'Okini à Esquirol ; une présentation de l’ikebana occupait l'espace Ôsaka tandis que Coucoucircus faisait chanter le public sur scène ou sur son stand malgré ses problèmes actuels avec la SACEM, qui semblent se résoudre. On pouvait aussi faire des purikura avec ses amis, grâce à une borne installée sur la convention, faire des combats de Sumo gonflés à bloc, ou admirer sur la scène les cosplays individuels ou en groupe, ou encore les clubs d’arts martiaux, qui prouvent qu’à n’importe quel âge et de n’importe quel sexe, chacun pouvait trouver son compte. Enfin, Bulle Japon animait une grande partie de la convention, sur stand ou sur scène, avec des blind tests, des quizz, des karaoke de Hamtarô ou de Code Lyoko, etc. En revanche, aucune nouvelle du musée Zelda annoncé sur le site du Ohanami…
Parmi les nombreux invités présents au TGS Ohanami, Marcus fut tout de même celui qui attira le plus de foules, tant au niveau des dédicaces sur son stand que sur la scène avec le Jeu du Loser, où le but du jeu était d’être le meilleur perdant ! DAvy Mourier tenta lui aussi d’animer les foules avec son « DAvy vs TGS », affrontant des membres du public sur le dernier Naruto Shippuden sur PS3, quand il ne vendait/dédicaçait pas ses BD à l’espace Dédicaces, à côté du trio d’auteurs de la nouvelle série « Element R », série hybride entre manga et comic.
La J-Music n’était pas en reste avec le point d’orgue du week-end, le groupe Loveless, composé de la chanteuse Nana Kitade et du guitariste Taizo. En conférence le dimanche soir avant leur concert, le groupe paraissait serein : Nana est arrivée en kimono rose ouvert, un corsage léger et des bas résilles, tandis que Taizo affichait un air calme qui jura lors du concert deux heures plus tard. Malheureusement, il sera impossible de les prendre en photo… contrairement à Cécile Corbel, la harpiste et chanteuse de la bande son du dernier Ghibli, « Karigurashi no Arrietty ». Lors de son concert du samedi soir, elle fut admirée par tous, autant pour sa voix claire et envoûtante que pour son jeu de harpe, magnifique et gracieux. Josaudio, invité avec DAvy, en eut pour son compte, et ira certainement voter pour elle au J-Top ! Pour finir le dimanche soir, avant Loveless, One Winged Pianist illustra des génériques d'animes au piano, démontrant tout son talent.
Ohanami, sans prétentions, c’est un bon salon.
Petite convention du Sud-ouest où il fait bon profiter du soleil pour des séances de photos de cosplay, avec un cadre idéal (un petit parc avec bassin à proximité), le TGS Ohanami n’avait pour seules prétentions que divertir les Toulousains sur le thème du printemps japonais et aider le Japon dans sa reconstruction avec l’aide du salon « Toulouse for Japan ». Les organisateurs étaient tous accueillants et chaleureux, les animations intéressantes, les invités ouverts et accessibles – en dehors de Loveless… Quelques petits bémols, comme des restrictions pour les journalistes accrédités, deux salles d’activités au beau milieu des stands et à proximité de la grande scène qui couvrait tous les dialogues invités/public. Il faudra penser à les mettre à l’autre bout de la salle, pour éviter les conflits sonores, lors du prochain TGS.
En somme, pour une première convention dans le sud-ouest, je ne peux que vous conseiller d'aller à la prochaine édition du Ohanami, ne serait-ce que pour l'accent chantant des exposants et des organisateurs, et surtout pour l'ambiance et l'accueil du visiteur.
Vous pouvez retrouver toutes mes photos du TGS Ohanami à ces liens :
- Samedi : https://picasaweb.google.com/virg5c/TGSOhanami2011Samedi et https://picasaweb.google.com/virg5c/Samedi
- dimanche : https://picasaweb.google.com/virg5c/TGSOhanamiDimanche
A suivre : la conférence de Loveless
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C'est par un bel après-midi de fin d'été que les administrateurs de ffring, un cercle de fans de Final Fantasy nous avaient donné rendez-vous au Jardin de Reuilly pour se tirer la bourre sur Dragon Quest IX... !? Pardon ? Eh oui, pour jouer à Dragon Quest, pas à Final Fantasy... Bref. Toujours est-il que, attiré par l'idée de tester le mode online de son nouveau RPG favori (et un peu séduit par l'idée de récupérer une carte inédite et un goods), votre dévoué serviteur s'est pris par la DS et a décidé de se lever aux aurores pour s'y rendre et vous décrire l'expérience.
Un après-midi d'été, on avait trouvé un moyen de locomotion...
Après quelques stations de RER et de métro, qui m'ont permis de grappiller un petit niveau supplémentaire, me voilà à quinze heures au Jardin de Reuilly comme indiqué par les organisateurs. Devant moi, une étendue d'herbe parsemée de gens plus ou moins habillés et, dans un coin, un groupe de personnes debout, lourdement vêtues et tenant toutes une DS entre les mains... aurais-je trouvé mes nouveaux amis ? Quelques gluants disséminés pour délimiter une zone achève de me convaincre. Me voici arrivé sans encombre à Dragon Quest IX in Paris – Second Edition ! Un rapide tour de pré me permet de découvrir quelques e-visages connus comme Bastien, le G.O. De la éjourne ou le webmestre de dragonquest-fan, très logiquement à sa place ici, où encore celui de total-manga.com !
Une IRL pour faire du online ?!
À peine arrivé, les hostilités commencent. C'est qu'il faut rentabiliser le temps passé loin du salon pour engranger des clients pour mon auberge d'Ablithia ! L'option marche nickel et vas-y que j'te cause à de nouveaux joueurs qui te file une carte-d'antre-de-haut-niveau-que-tu-vas-voir-pour-leveller-c'est-mortel... Les joueurs sont de tous niveaux, aussi bien des débutants avec quelques heures de jeu à leur actif que des hardcore gamer qui affiche fièrement un +1 à côté du nom de leur perso. L'ambiance est au beau fixe et tout le monde est très gentil, les conseils pleuvent et chacun peut poser sa petite question qui le taraudait depuis si longtemps. Quelques groupes se montent pour aider les joueurs bloqués par un boss trop coriace... C'est vrai qu'on doit moins faire le malin quand on se retrouve face à 3 niveau 99 !
Le temps de laisser les retardataires arrivés, les officiels de chez Nintendo et SquareEnix se manifestent discrètement pour nous annoncer quelques sympathique nouvelle comme l'assurance de repartir avec une carte permettant d'affronter Malroth ! Bref, une fois les amuse-gueules digérés, il est temps de se préparer au vrai jeu. Mais c'est alors que revoilà la sous-préfète ou en tout cas sa représentante puisque de gentils agents de l'État viennent gentiment nous signaler que nous sommes trop nombreux et qu'il faut partir !
C'est encore loin Grand Schtroumpf ?
Vive réaction des organisateurs qui ne se démontent pas et nous guident vers le jardin de Bercy. Nous voilà donc en route pour un nouvel eldorado où nous pourrons assouvir notre passion sans subir l'ire des autorités. La marche est un peu longue (une dizaine de minutes) mais une fois arrivée, la satisfaction n'en est que plus grande ! Que de fierté face à cette étendue qui s'offre à nous et nous permettra de nous organiser comme bon nous semble. Rapidement, les groupes se forment. D'aucuns décident de multiplier les démarchages – après tout, nous sommes plus de 100 – d'autres préfèrent tester les joies du dungeon crawling avec de vraies gens. Puis vient la rumeur que la belle Bianca – de DQ V, serait à l'auberge... Interruption de donjon le temps de la récupérer. Et hop, 50 démarchages, une nouvelle distinction et un hôtel rénové. Quelle joie !
Satisfaction garantie et amitiés naissantes
Le temps de se faire dézinguer quelques fois dans les tréfonds d'un donjon niveau 80 et c'est déjà la fin de l'après-midi. Peu à peu, les joueurs se sont dispersés tels les pétales du cerisier de la jeunesse. Mais tous repartent la tête pleine de souvenirs joyeux et surtout la console chargée de nouveautés (mais la batterie vidée). Sans compter le petit cadeau bonus de Nintendo, une petite figurine porte-clé de DQ ! Bref, cette seconde édition de Dragon Quest IX in Paris fut clairement une franche réussite. Les joueurs avaient répondu présent, les organisateurs ont su se montrer sympathique, réactifs et disponibles et tout s'est déroulé dans une bonne ambiance fleurant les premières conventions d'antan... Rendez-vous en octobre pour vous faire votre propre idée à l'occasion de la troisième édition !
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Il était une fois un festival organisé hors de nos contrées, dans une belle ville du nom de Lille. Ce festival avait pour but d'être axé japanimation et visual kei... Mais les rêves ont une fin, et celle-ci est bien triste ! Après moult incidents, et un festival devant durer initialement 3 jours, nous nous sommes retrouvés avec un festival annulé ; d’un concert de 6 groupes, nous sommes passé a un concert de 3 groupes... En peu de temps, le conte de fées s’est transformé en cauchemar infernal. Mais comme par un miracle inespéré, quelques concerts ont quand même eu lieu, voila le récit de notre épopée.
Voyage au bout de l'enfer
Lever à 6h40 pour moi et 7h pour Shu^_^ (elle voulait pas se lever la coquine ^_^). Hop, départ pour Gare du Nord d'où nous pourrons rejoindre Lille. Premier problème, on loupe notre train et, avec les intempéries du vendredi, le train d’après a une heure de retard, Nous arrivons donc à Lille avec une heure et demi de retard sur notre planning :’(
Arrivé à la gare de Lille-Flandres, nous rejoignons un groupe de Belges, fort sympathiques et bien vêtus ^_^ avec parmi eux une petite Bordelaise (faut le préciser quand même). Après un petit bonjour tout en couleur, direction la salle de concert... ou du moins ce qu’on pensait être une salle de concert. Car après avoir traversé Lille intégralement, nous nous retrouvons devant un café et, pouvant voir la « scène », on a eu bien peur ! Cette scène est minuscule :’( mais nous attendons dans un esprit bon enfant devant le cafe l’ouverture officiel des portes : Il est à peu près 11h et nous sommes huit personnes à attendre devant le café...
Nos ventres criant famine, Shu et moi partons acheter des pizzas pour tout le monde. Entre temps, Kido (un ami belge) nous gratifie d’un dvd ^_^ pour passer le temps, hop tout le monde en extase devant les video, et moi je peaufine ma culture en visual. ^_^
14h ! Des gens commencent enfin à arriver (ouais, on est pas les seuls ^_^). Les portes de la salle doivent ouvrir dans une heure. Finalement, ni les groupes ni Blood ne sont encore arrivés et l'attente se poursuit… Notons que personne du staff du « festival » n'est là non plus…
16h et beaucoup de poussière, les portes ouvrent enfin mais Kiwamu (guitariste de la formation Blood) nous demande de sortir, car il est assez enervé, ce qui se comprend parfaitement (je reviendrai sur les désastres de l’organisation en fin de compte rendu).
Vers 18h, début des concerts, le premier groupe est Doll Anarchy, une formation venant de l’Oise qui, malgré les nombreux problèmes techniques (je reviens là-dessus aussi à la fin) on assuré un petit show. Puis, suit M’A’D qui a fait une bonne prestation mais fut victime d’un accident technique (plus tard les explication j’ai dit)… Et enfin voila Blood qui arrive sur scène. Une bonne heure de concert explosif où le public était fou^_^. Une très bonne ambiance, une très bonne représentation ^_^ (pour moi ce concert fut un baptême et je ne regrette pas du tout). 22h, le concert s'achève et après, c’est une autre histoire… ^_^
Une organisation... ?
Commençons par l’organisation qui a été désastreuse au possible. Je m’explique…
Au début, il s'agissait d'un festival sur 3 jours et au final, il n’y a rien eu... et sans grande explication (beaucoup de débat ont lieu sur le forum de yumemi). La présidente n’ayant pas donné beaucoup d’infos, 3 groupes ont annulé leurs prestations (voir que Euterpia n’a eu aucune nouvelle de la présidente, même le jeudi soir, avant-veille des concerts). On nous promet une soirée visual jusqu'à 5h du matin, mais après le concert de Blood, nous avons été éconduits de la salle (les détails après)… Blood n’a pas été accueilli comme il se fallait à leur arrivée à Lille : ils ont du prendre le métro pour se rendre à la salle de concert…
Durant les concerts, les problèmes ont continué de plus bel. Le son beaucoup trop saturé sur les chansons de Doll Anarchy a fait souffrir nos pauvres oreilles. Un ampli mal équilibré est tombé en pleine représentation de M’A’D, et pour Blood, aucun prob ! J'rigole... Ils ont du emprunter un lecteur DVD à une fille du public pour passer le leur puisque le « staff » de Yumemi avait oublié le sien (ironie quand tu me tiens). Tout ceci s'explique simplement quand on découvre qu'aucun staff technique n'était présent et que le matériel a été installé par des bénévoles au dernier moment ! Enfin, comble du comble pour les visiteurs : avoir payé sa place en pré-vente et voir pendant le concert des gens entrer dans le café gratuitement…
Je tient enfin à vous raconter la fin de soirée, qui a été pour Shu, nos amies belges et moi-même très intéressante puisqu'après avoir été jetés de la salle de concert – qui selon la présidente de Yumemi avait été louée jusqu'à 5h du matin – nous avons du dormir dans la rue ! En effet, la présidente nous dit que tout les cafés restent ouverts jusque tard dans la nuit, mais passé 2h du matin tous étaient fermés. Notre train était à 8h ou 11h, et le seul endroit ouvert toute la nuit nous a refusé car on avait des mineurs ce qui est compréhensible. Du coup, fort de notre soirée, nous avons du dormir pendant un certain temps dans un parking alors qu’il faisait froid et qu’il pleuvait. Finalement, vers 4h du matin nous avons pu squatter un hall d’hôtel (grand merci au réceptionniste qui nous a admis dans son enceinte)…
Donc voila, personnellement, j’en veux pas mal à la présidente qui nous a tous menés en bateau du début à la fin et grâce à qui nous avons dormi dehors… Ce n'était qu'un rapide aperçu des problèmes, largement plus expliqués et débattus sur le forum de Yumemi. Vous y trouverez même les groupes présents qui s'excusent pour la prestation qu'ils ont fournis... en lieu et place de la personne qui devrait !:
Au passage, je tiens à passer le bonjour à nos amis belges (Soufiane, Sophie, Julie, Jelly et Marie) et à notre bordelaise (Marion) avec qui on s’est bien amusés. Rendez-vous le 13 février pour Kagerou^_^
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Ce week-end se tenait, peut-être, la seule convention manga de l'automne sur Paris en attendant une éventuelle confirmation d'un cartoonist.
Bien que le salon s'étende en réalité sur 3 jours, seuls deux nous intéressent : samedi et dimanche, jours où s'est déroulée la seconde édition du "Harajuku à Bercy", orchestrée par Akata, le pendant manga des éditions Delcourt.
Côté Stand
Organisé dans le jardin de Bercy, juste à côté du complexe UGC Ciné-cité et du Bercy Village, le salon était libre d'accès et proposait aux visiteurs quelques distractions dans une ambiance bon-enfant. Japan Vibes diffusait de la J-Pop tandis que quelques stands fanzines et quelques stands pro (Akata & Japan Vibes grosso modo) se partageaient l'espace du parc autour de l'étang à la japonaise. Ainsi, on retrouvait des habitués des conventions comme Benbao, Nekomix ou Ikki... l'occasion de revoir des gens qu'on apprécie en attendant l'EPITA 2004 (à moins que vous ne puissiez aller à Japanim Spirit !).
Côté Animation
Sans prétention aucune, ce week-end se plaçait sous le signe de la bonne humeur et proposait donc son lot d'animation pour passer un bon moment. C'était donc l'occasion rêvée pour participer au concours de dessin nekomix ou aux qualifications de J-popstars. Plus tard, le samedi fut l'heure du sacro-saint Cosplay ! Comme quoi plus aucun événement ne s'organise plus sans qu'on y ait droit ! M'enfin, c'était plutôt sympa. Akata ayant lié quelques partenariat (a priori) pour le week end, des "artistes martiaux" (chouette néologisme, hein ?! ) nous ont gratifié de quelques chorégraphies bien senties et du plus bel effet.
Côté Invité
Le changement cette année tient principalement en un événement : Akata a réussi à faire déplacer du Japon un de ses auteurs vedette : Yoshinori Natsume, auteur de Togari (8 volumes, le 7 vient de sortir !). Et cet homme, très gentil au demeurant, s'est volontiers prêté au jeu des dédicaces, acceptant même de faire des dessins sur papier ! Que du bonheur !
Conclusion
Ne crachons pas dans la soupe, ce festival était plutôt réussi. Le beau temps était de la partie ! Aussi, passer le week end dans un parc entre fans de manga à écouter de la J-pop... difficile de ne pas être conquis. Ajoutez à ça, un auteur en dédicace et, pour les fanzines, un stand à même pas 20 euros (18 je crois)... Sans atteindre les sommets d'un Japan Expo, le festival Delcourt réussit très bien dans son genre et gagne son pari ! Allez, rendez-vous l'année prochaine avec l'auteur de Saikano (ce serait bien !).






